Artiste : Jeanne Cherhal
Titre : La station
Paroles et musique : Jeanne Cherhal
Cours de guitare gratuits
Intro : Em G F B
Em G
Comme j'aimais le dimanche, quand dans la R9 blanche
F B
De papa nous allions, visiter la station
Em G
En famille on partait, mais jamais il n'avouait
C B E
Que c'était la station, la vraie destination
C G
Pour ce genre d'aventure, il faut une couverture
F B B
Une ballade officielle, un peu plus consensuelle
Em G
Un but pédagogique, un prétexte classique
F B
Une simple sortie, de fin d'après midi
Em G
Marcher en contournant, l'hippodrome ou l'étang
C B E
Dire bonjour à grand père, dans l'allée du cimetière
C G
Alors on y allait, comme si de rien n'était
F B B
Et puis sur le retour, on faisait le détour
Em Em G G
Mieux que le vent d'été, que les embruns salés
F F C C
Mieux que l'herbe coupée, ô effluve adoré
A# A# A A
De a station, d'épuration
Pour vérifier une vanne, pour constater une panne
Ou par pure précaution, tout mobile était bon
Même après 19 heure, même le jour du seigneur
Aller à la station, c'était sa dévotion
Alors je jubilais, car avec lui j'entrais
Dans l'inquiétant palais, dont il avait les clés
Devant les eaux stagnantes, je me sentais vivante
Dans l'odeur de moisi, je me trouvais jolie
Je n'allais pas enfant, regarder l'océan
Pour dans l'azur me perdre, mais au bord de la merde
Et sachez qu'en hiver, inhaler au grand air
Le ventre de la terre, on dirait du Baudelaire
Mieux que le vent d'été, que les embruns salés
Mieux que l'herbe coupée, ô effluve adoré
De a station, d'épuration
Depuis ces heureux jours, je nourris un amour
Pur et immodéré, pour les éviers bouchés
Les restes de savon, qui engluent les siphons
Les cheveux par poignées, qui obstruent les bidets
J'ai acquis la passion, des canalisations
Rien à mon coeur ne vaut, la vue d'un château d'eau
Quand les autres ont le dégoût, des remontées d'égout
Je n'aime rien tant que, leur doux parfum aqueux
Qu'un lavabo douteux, se présente à mes yeux
Qu'une baignoire inonde, le sol d'une eau immonde
J'ai la ventouse au poing, et la technique au point
Intensément j'aspire, on dirait du Shakespeare
Cours de guitare gratuits
Dernière modification : 2006-12-12
Version : 1.0
Titre : La station
Paroles et musique : Jeanne Cherhal
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Intro : Em G F B
Em G
Comme j'aimais le dimanche, quand dans la R9 blanche
F B
De papa nous allions, visiter la station
Em G
En famille on partait, mais jamais il n'avouait
C B E
Que c'était la station, la vraie destination
C G
Pour ce genre d'aventure, il faut une couverture
F B B
Une ballade officielle, un peu plus consensuelle
Em G
Un but pédagogique, un prétexte classique
F B
Une simple sortie, de fin d'après midi
Em G
Marcher en contournant, l'hippodrome ou l'étang
C B E
Dire bonjour à grand père, dans l'allée du cimetière
C G
Alors on y allait, comme si de rien n'était
F B B
Et puis sur le retour, on faisait le détour
Em Em G G
Mieux que le vent d'été, que les embruns salés
F F C C
Mieux que l'herbe coupée, ô effluve adoré
A# A# A A
De a station, d'épuration
Pour vérifier une vanne, pour constater une panne
Ou par pure précaution, tout mobile était bon
Même après 19 heure, même le jour du seigneur
Aller à la station, c'était sa dévotion
Alors je jubilais, car avec lui j'entrais
Dans l'inquiétant palais, dont il avait les clés
Devant les eaux stagnantes, je me sentais vivante
Dans l'odeur de moisi, je me trouvais jolie
Je n'allais pas enfant, regarder l'océan
Pour dans l'azur me perdre, mais au bord de la merde
Et sachez qu'en hiver, inhaler au grand air
Le ventre de la terre, on dirait du Baudelaire
Mieux que le vent d'été, que les embruns salés
Mieux que l'herbe coupée, ô effluve adoré
De a station, d'épuration
Depuis ces heureux jours, je nourris un amour
Pur et immodéré, pour les éviers bouchés
Les restes de savon, qui engluent les siphons
Les cheveux par poignées, qui obstruent les bidets
J'ai acquis la passion, des canalisations
Rien à mon coeur ne vaut, la vue d'un château d'eau
Quand les autres ont le dégoût, des remontées d'égout
Je n'aime rien tant que, leur doux parfum aqueux
Qu'un lavabo douteux, se présente à mes yeux
Qu'une baignoire inonde, le sol d'une eau immonde
J'ai la ventouse au poing, et la technique au point
Intensément j'aspire, on dirait du Shakespeare
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Dernière modification : 2006-12-12
Version : 1.0