Artiste : Marc Ogeret
Titre : Chanson noire
Cours de guitare gratuits
G Cm
Mon sombre amour d'orange amère
F
Ma chanson d'écluse et de vent
Bb
Mon quartier d'ombre où vient rêvant
D7 G
Mourir la mer,
Cm Dm
Mon doux mois d'Août dans le ciel bleu,
A Dm
Mes étoiles sur les monts calmes,
D7
Ma songerie aux murs de palmes
D7 (X57575)
Où l'air est bleu.
Mes bras d'or, mes faibles merveilles,
Renaissent ma soif et ma faim,
Collier, collier des jours sans fin
Où le c½ur veille.
Dire que je puis disparaître
Sans t'avoir tressé tous les joncs,
Dispersé l'essaim des pigeons
A ta fenêtre.
Sans faire flèche du matin
Flèche du trouble et de la fleur,
De l'eau fraîche et de la douleur
Dont tu m'atteins.
Est-ce que l'on sait ce qui se passe,
C'est peut-être bien ce tantôt
Que l'on jettera le manteau
Dessus ma face !
Et tout ce langage perdu,
Ce trésor dans la fondrière,
Mon cri recouvert de prière,
Mon chant vendu.
Je ne regrette rien qu'avoir
La bouche pleine de mots tus
Et dressé trop peu de statues
A ta mémoire,
Ah ! Disant encore qu'il bat
Ce c½ur usé contre sa cage,
Pour elle qu'un dernier saccage
Le mette bas.
Coupez ma gorge, et les pivoines,
Vite apportez mon vin, mon sang
Pour lui plaire comme en passant
Font les avoines.
Il me reste si peu de temps
Pour aller au bout de moi-même
Et pour crier : « Dieu que je t'aime
Tant ! »
Cours de guitare gratuits
Dernière modification : 2011-02-16
Version : 1.0
Titre : Chanson noire
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G Cm
Mon sombre amour d'orange amère
F
Ma chanson d'écluse et de vent
Bb
Mon quartier d'ombre où vient rêvant
D7 G
Mourir la mer,
Cm Dm
Mon doux mois d'Août dans le ciel bleu,
A Dm
Mes étoiles sur les monts calmes,
D7
Ma songerie aux murs de palmes
D7 (X57575)
Où l'air est bleu.
Mes bras d'or, mes faibles merveilles,
Renaissent ma soif et ma faim,
Collier, collier des jours sans fin
Où le c½ur veille.
Dire que je puis disparaître
Sans t'avoir tressé tous les joncs,
Dispersé l'essaim des pigeons
A ta fenêtre.
Sans faire flèche du matin
Flèche du trouble et de la fleur,
De l'eau fraîche et de la douleur
Dont tu m'atteins.
Est-ce que l'on sait ce qui se passe,
C'est peut-être bien ce tantôt
Que l'on jettera le manteau
Dessus ma face !
Et tout ce langage perdu,
Ce trésor dans la fondrière,
Mon cri recouvert de prière,
Mon chant vendu.
Je ne regrette rien qu'avoir
La bouche pleine de mots tus
Et dressé trop peu de statues
A ta mémoire,
Ah ! Disant encore qu'il bat
Ce c½ur usé contre sa cage,
Pour elle qu'un dernier saccage
Le mette bas.
Coupez ma gorge, et les pivoines,
Vite apportez mon vin, mon sang
Pour lui plaire comme en passant
Font les avoines.
Il me reste si peu de temps
Pour aller au bout de moi-même
Et pour crier : « Dieu que je t'aime
Tant ! »
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