Artiste : Georges Brassens
Titre : Boulevard du temps qui passe
Paroles et musique : Georges Brassens
Cours de guitare gratuits
Dm G7 C7
À peine sortis du berceau,
F7 Bb
Nous sommes allés faire un saut,
A7
Au boulevard du temps qui passe,
Dm G7 C7
En scandant notre « Ça ira »,
F7 Bb
Contre les vieux, les mous, les gras,
A7 Dm
Confinés dans leurs idées basses.
On nous a vus, c'était hier,
Qui descendions, jeunes et fiers,
Dans une folle sarabande,
En allumant des feux de joies,
En alarmant les gros bourgeois,
En piétinant leurs plates-bandes.
Jurant de tout remettre à neuf,
De refaire quatre-vingt neuf,
De reprendre un peu la Bastille,
Nous avons embrassé, goulus,
Leurs femmes qu'ils ne touchaient plus,
Nous avons fécondé leurs filles.
Dans la mare de leurs canards,
Nous avons lancé, goguenards,
Force pavés, quelle tempête !
Nous n'avons rien laissé debout,
Flanquant leurs credos, leurs tabous,
Et leurs dieux, cul par-dessus tête.
Quand sonna le « cessez le feu »,
L'un de nous perdait ses cheveux,
Et l'autre avait les tempes grises.
Nous avons constaté soudain,
Que l'été de la Saint Martin,
N'est pas loin du temps des cerises.
Alors, ralentissant le pas,
On fit la route à la papa, Car,
braillant contre les ancêtres,
La troupe fraîche des cadets,
Au carrefour nous attendait,
Pour nous envoyer à Bicêtre.
Tous ces gâteux ces avachis,
Ces pauvres sépulcres blanchis,
Chancelant dans leur carapace,
On les a vus, c'était hier,
Qui descendaient jeunes et fiers,
Le boulevard du temps qui passe.
Cours de guitare gratuits
Dernière modification : 2004-01-01
Version : 1.0
Titre : Boulevard du temps qui passe
Paroles et musique : Georges Brassens
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Dm G7 C7
À peine sortis du berceau,
F7 Bb
Nous sommes allés faire un saut,
A7
Au boulevard du temps qui passe,
Dm G7 C7
En scandant notre « Ça ira »,
F7 Bb
Contre les vieux, les mous, les gras,
A7 Dm
Confinés dans leurs idées basses.
On nous a vus, c'était hier,
Qui descendions, jeunes et fiers,
Dans une folle sarabande,
En allumant des feux de joies,
En alarmant les gros bourgeois,
En piétinant leurs plates-bandes.
Jurant de tout remettre à neuf,
De refaire quatre-vingt neuf,
De reprendre un peu la Bastille,
Nous avons embrassé, goulus,
Leurs femmes qu'ils ne touchaient plus,
Nous avons fécondé leurs filles.
Dans la mare de leurs canards,
Nous avons lancé, goguenards,
Force pavés, quelle tempête !
Nous n'avons rien laissé debout,
Flanquant leurs credos, leurs tabous,
Et leurs dieux, cul par-dessus tête.
Quand sonna le « cessez le feu »,
L'un de nous perdait ses cheveux,
Et l'autre avait les tempes grises.
Nous avons constaté soudain,
Que l'été de la Saint Martin,
N'est pas loin du temps des cerises.
Alors, ralentissant le pas,
On fit la route à la papa, Car,
braillant contre les ancêtres,
La troupe fraîche des cadets,
Au carrefour nous attendait,
Pour nous envoyer à Bicêtre.
Tous ces gâteux ces avachis,
Ces pauvres sépulcres blanchis,
Chancelant dans leur carapace,
On les a vus, c'était hier,
Qui descendaient jeunes et fiers,
Le boulevard du temps qui passe.
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Dernière modification : 2004-01-01
Version : 1.0