Artiste : Léo Ferré
Titre : Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Paroles : Louis Aragon
Musique : Léo Ferré
Cours de guitare gratuits
Am
Tout est affaire de décor
Am7
Changer de lit, changer de corps,
Am6
A quoi bon puisque c'est encore
Dm
Moi qui moi-même me trahis
Dm7
Moi qui me traîne et m'éparpille
Am
Et mon ombre se déshabille
E7
Dans les bras semblables des filles
Am
Où j'ai cru trouver un pays.
Am
Coeur léger, coeur changeant, coeur lourd
Am7
Le temps de rêver est bien court
Am6
Que faut-il faire de mes jours ?
Dm
Que faut-il faire de mes nuits ?
Dm7
Je n'avais amour ni demeure
Am
Nulle part où je vive ou meure
E7
Je passais comme la rumeur
Am
Je m'endormais comme le bruit.
Dm6 E7 Am6
Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Dm6 E7 Am7
Et leurs baisers au loin les suivent.
Am
C'était un temps déraisonnable
Am7
On avait mis les morts à table
Am6
On faisait des châteaux de sable
Dm
On prenait les loups pour des chiens
Dm7
Tout changeait de pôle et d'épaule
Am
La pièce était-elle ou non drôle
E7
Moi, si j'y tenais mal mon rôle
Am
C'était de n'y comprendre rien.
Am
Dans le quartier Hohenzollern
Am7
Entre la Sarre et les casernes
Am6
Comme les fleurs de la luzerne
Dm
Fleurissaient les seins de Lola
Dm7
Elle avait un coeur d'hirondelle
Am
Sur le canapé du bordel
E7
Je venais m'allonger près d'elle
Am
Dans les hoquets du pianola.
Dm6 E7 Am6
Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Dm6 E7 Am7
Et leurs baisers au loin les suivent.
Am
Le ciel était gris de nuages
Am7
Il y volait des oies sauvages
Am6
Qui criaient la mort au passage
Dm
Au-dessus des maisons des quais
Dm7
Je les voyais par la fenêtre
Am
Leur chant triste entrait dans mon être
E7
Et je croyais y reconnaître
Am
Du Rainer Maria Rilke.
Am
Elle était brune elle était blanche
Am7
Ses cheveux tombaient sur ses hanches
Am6
Et la semaine et le dimanche
Dm
Elle ouvrait à tous ses bras nus
Dm7
Elle avait des yeux de faïence
Am
Elle travaillait avec vaillance
E7
Pour un artilleur de Mayence
Am
Qui n'en est jamais revenu.
Dm6 E7 Am6
Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Dm6 E7 Am7
Et leurs baisers au loin les suivent.
Am
Il est d'autres soldats en ville
Am7
Et la nuit montent les civils
Am6
Remets du rimmel à tes cils
Dm
Lola qui t'en iras bientôt
Dm7
Encore un verre de liqueur
Am
Ce fut en avril à cinq heures
E7
Au petit jour que dans ton coeur
Am
Un dragon plongea son couteau
Dm6 E7 Am
Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Dm6 E7 Am7
Et leurs baisers au loin les suivent,
Dm6 E7 Am6
Comme des soleils révolus.
Cours de guitare gratuits
Dernière modification : 2013-11-17
Version : 1.0
Titre : Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Paroles : Louis Aragon
Musique : Léo Ferré
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Am
Tout est affaire de décor
Am7
Changer de lit, changer de corps,
Am6
A quoi bon puisque c'est encore
Dm
Moi qui moi-même me trahis
Dm7
Moi qui me traîne et m'éparpille
Am
Et mon ombre se déshabille
E7
Dans les bras semblables des filles
Am
Où j'ai cru trouver un pays.
Am
Coeur léger, coeur changeant, coeur lourd
Am7
Le temps de rêver est bien court
Am6
Que faut-il faire de mes jours ?
Dm
Que faut-il faire de mes nuits ?
Dm7
Je n'avais amour ni demeure
Am
Nulle part où je vive ou meure
E7
Je passais comme la rumeur
Am
Je m'endormais comme le bruit.
Dm6 E7 Am6
Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Dm6 E7 Am7
Et leurs baisers au loin les suivent.
Am
C'était un temps déraisonnable
Am7
On avait mis les morts à table
Am6
On faisait des châteaux de sable
Dm
On prenait les loups pour des chiens
Dm7
Tout changeait de pôle et d'épaule
Am
La pièce était-elle ou non drôle
E7
Moi, si j'y tenais mal mon rôle
Am
C'était de n'y comprendre rien.
Am
Dans le quartier Hohenzollern
Am7
Entre la Sarre et les casernes
Am6
Comme les fleurs de la luzerne
Dm
Fleurissaient les seins de Lola
Dm7
Elle avait un coeur d'hirondelle
Am
Sur le canapé du bordel
E7
Je venais m'allonger près d'elle
Am
Dans les hoquets du pianola.
Dm6 E7 Am6
Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Dm6 E7 Am7
Et leurs baisers au loin les suivent.
Am
Le ciel était gris de nuages
Am7
Il y volait des oies sauvages
Am6
Qui criaient la mort au passage
Dm
Au-dessus des maisons des quais
Dm7
Je les voyais par la fenêtre
Am
Leur chant triste entrait dans mon être
E7
Et je croyais y reconnaître
Am
Du Rainer Maria Rilke.
Am
Elle était brune elle était blanche
Am7
Ses cheveux tombaient sur ses hanches
Am6
Et la semaine et le dimanche
Dm
Elle ouvrait à tous ses bras nus
Dm7
Elle avait des yeux de faïence
Am
Elle travaillait avec vaillance
E7
Pour un artilleur de Mayence
Am
Qui n'en est jamais revenu.
Dm6 E7 Am6
Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Dm6 E7 Am7
Et leurs baisers au loin les suivent.
Am
Il est d'autres soldats en ville
Am7
Et la nuit montent les civils
Am6
Remets du rimmel à tes cils
Dm
Lola qui t'en iras bientôt
Dm7
Encore un verre de liqueur
Am
Ce fut en avril à cinq heures
E7
Au petit jour que dans ton coeur
Am
Un dragon plongea son couteau
Dm6 E7 Am
Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Dm6 E7 Am7
Et leurs baisers au loin les suivent,
Dm6 E7 Am6
Comme des soleils révolus.
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Version : 1.0